Ed. Talents Hauts, octobre 2015, 25 pages, 12.50 euros.
Louis est la risée de ses camarades. En effet, il porte une cagoule bleue qui ressemble à un bonnet d'âne.
Pour les deux petits oiseaux qui le suivent, elle ressemble plutôt à une cagoule de lapin. Mais pourquoi va-t-il au zoo, se demandent les deux volatiles ? En arrêt devant la cage du lion, Louis décide de retirer son couvre-chef, et là, surprise, il possède une crinière fauve aussi imposante que l'animal!
Le fauve est surpris : un petit homme qui lui ressemble ! Alors, Louis décide de lui prêter sa cagoule pour qu'à son tour, le lion puisse aussi cacher sa crinière. La complicité ne s'arrête pas là. Les voilà partis pour une promenade dans le zoo, à la rencontre des autres animaux. Le bonnet aux oreilles de Louis devient l'objet qui permet de faire connaissance, plaisanter et bien vivre ensemble. Chaque animal se l'accapare pour l'essayer. Ils se moquent gentiment entre eux.
Tant mieux, Louis est moins complexé : le ridicule ne tue pas ! En plus, il s'est fait un ami pour la vie.
Alors, zou la cagoule ! Louis a décidé d'assumer sa particularité.
Rondement mené avec des illustrations inventives, La cagoule est un album qui cultive la différence. Mieux vaut les accepter et les mettre en valeur, que les cacher et avoir l'air ridicule. Et puis, si on y regarde de plus près, chacun porte en soi une particularité.
Le texte, très court, donne la parole à deux oiseaux rigolos, et complète les dessins qui peuvent se comprendre seuls.
La cagoule est réussi, très subtil malgré sa simplicité apparente, et parrainé par Amnesty International.
A partir de 3 ans.