J'ai tout vu à Hiroshima...
Cendres, bâtiments anéantis ou éventrés, cadavres éparpillés....
Et soudain, une pluie noire, certes bien étrange mais dont personne ne soupçonne qu'elle puisse être dangereuse. Afin de donner de la distance et de la vraisemblance aux faits décrits, l'auteur a décidé de présenter son récit sous la forme d'extraits de journaux intimes de protagonistes survivants.
Malgré l'incrédulité des premiers jours, la faim, la dysenterie et d'autres maux méconnus, la solidarité entre les habitants se développe. Le vol d'un milan, l'aide aux malades, ou encore l'élevage de carpes de bassin donnent l'espoir que la vie et la nature reprennent le dessus sur l'indicible. Car avoir été "atomisé" à Hiroshima ou Nagasaki c'est l'assurance de ne pas pouvoir mener une vie normale ou de ne pas trouver un mari. Dès lors que deviennent les harangues au combat "jusqu'à la mort"?
Que signifie vraiment le mot "capitulation" lorsque tout à été détruit? Un survivant déclare même: "j'aurais mieux aimé naître dans un pays sans état".
Ce n'est que beaucoup plus tard que les victimes sauront que le "pikadon" qui les a agressés s'appelle en réalité une bombe atomique.