Ed. Bayard Jeunesse, traduit de l'anglais par Sidonie Van Den Dries, mai 2012, 438 pages, 14.5 euros
Dans la boucle temporelle.
"Nous
les particuliers, nous possédons des talents, dont la combinaison est
aussi infinie et variée que la couleur de la peau ou les traits du
visage. Certains sont assez communs; par exemple, la possibilité de lire
dans les pensées; d'autres sont rares, comme la capacité à manipuler le
temps."
Au premier abord, on pourrait croire à un avatar de X-Men en couche-culottes, sauf que.....
Sauf que ce roman est particulièrement novateur non seulement pour l'univers totalement original qu'il propose, mais aussi pour sa structure, qui s'appuie de photos véritables du début du 20ème siècle.
Après le décès étrange de son grand-père, Jacob part avec son père sur une île au large de la Grande-Bretagne, sur les traces de l'enfance de son aïeul. Là, il y découvre, en ruines, la maison dans laquelle il a grandi. Dès lors, s'ouvre une incroyable aventure qui lui permet d'évoluer dans "une boucle temporelle" en compagnie d'enfants particuliers dont la vie se résume à "une succession d'épreuves et de deuils". Ces enfants vivent indéfiniment la même journée et doivent se prémunir des attaques des Creux ou Sépulcreux, un groupe de dissidents dont la folie les a transformés en monstres immortels.
On tourne les pages avec délectation. Les photos sont au service du contenu (ou l'inverse); le récit est très bien écrit (merci aussi au traducteur) et présente une intrigue originale où le fantastique ne devient pas grandiloquent, mais recentre quelques vérités historiques. Le concept de la boucle temporelle propose un monde avec ses propres lois, ses propres personnages, ses propres failles. Dès lors, on peut se demander si elle n'est pas porteuse d'un message, si elle n'est pas la métaphore d'une situation bien réelle, ou juste le rêve d'un enfant en deuil...
Lecture coup de cœur jeunesse à partir de 12 ans.
Sauf que ce roman est particulièrement novateur non seulement pour l'univers totalement original qu'il propose, mais aussi pour sa structure, qui s'appuie de photos véritables du début du 20ème siècle.
Après le décès étrange de son grand-père, Jacob part avec son père sur une île au large de la Grande-Bretagne, sur les traces de l'enfance de son aïeul. Là, il y découvre, en ruines, la maison dans laquelle il a grandi. Dès lors, s'ouvre une incroyable aventure qui lui permet d'évoluer dans "une boucle temporelle" en compagnie d'enfants particuliers dont la vie se résume à "une succession d'épreuves et de deuils". Ces enfants vivent indéfiniment la même journée et doivent se prémunir des attaques des Creux ou Sépulcreux, un groupe de dissidents dont la folie les a transformés en monstres immortels.
On tourne les pages avec délectation. Les photos sont au service du contenu (ou l'inverse); le récit est très bien écrit (merci aussi au traducteur) et présente une intrigue originale où le fantastique ne devient pas grandiloquent, mais recentre quelques vérités historiques. Le concept de la boucle temporelle propose un monde avec ses propres lois, ses propres personnages, ses propres failles. Dès lors, on peut se demander si elle n'est pas porteuse d'un message, si elle n'est pas la métaphore d'une situation bien réelle, ou juste le rêve d'un enfant en deuil...
Lecture coup de cœur jeunesse à partir de 12 ans.