Ed. Le Pommier, septembre 2016, 180 pages, 13 euros.
A la fois historique et didactique, ce roman intègre des connaissances antiques dans les aventures de la petite Ophélia, petite fille de l'astronome Aristarque, premier homme à concevoir que la Terre tournait autour du Soleil.
Accompagnée de Leukos, jeune mousse rencontré sur le bateau la transportant entre Athènes et Alexandrie, Ophélia court. Rien ne va plus depuis son voyage dans lequel elle a vu son père Démétrios périr empoisonné, et depuis qu'elle s'intéresse à retrouver un homme, Aristarque, vivant à Alexandrie.
Avant de mourir, son père lui a demandé d'entrer en contact avec ce scientifique qui aurait sûrement pour elle un manuscrit d'une grande valeur qu'il faudrait remettre entre de bonnes mains à la bibliothèque d'Alexandrie. Sauf que ce manuscrit contient des informations révolutionnaires pour l'époque qui pourraient faire vaciller toutes les certitudes scientifiques et religieuses. C'est pourquoi, au fil de sa quête, Ophélia et ses compagnons sont poursuivis par un ennemi redoutable, Xanthos le borgne, prêt à tout pour que la découverte d'Aristarque tombe dans l'oubli.
A treize ans, la jeune fille a beaucoup de choses à apprendre. Son périple va l'emmener d'Alexandrie à Memphis. Elle va croiser des gens de renom tels Eratosthène, le directeur le plus connu de la Grande bibliothèque, ou Archimède. Curieuse, elle va connaître l'histoire d'Alexandre le Grand, lire le serment d'Hippocrate, ou encore comprendre comment Eratosthène s'est mis en tête de mesurer la circonférence de la Terre.
Comme toutes ces poses didactiques sont bien intégrées dans le récit, le jeune lecteur n'a pas l'impression de lire un cours d'histoire ou de Sciences. Le Manuscrit d'Aristarque remplit à merveilles son contrat de roman d'aventures historique, tout en apportant des connaissances antiques, développant ainsi la curiosité du lecteur.
A partir de 9 ans.