Petit Louis, dont le costume ressemble à s'y méprendre à celui de Max et les Maximonstres (sauf peut-être les oreilles un peu plus longues), ne trouve pas le sommeil, malgré l'histoire du soir, la veilleuse, le doudou, et le verre d'eau.
"Maintenant Petit Louis a les yeux grands ouverts, il regarde la nuit".
L'enfant ne semble pas avoir peur du noir, c'est pourquoi, lorsque l'ogre toutes dents dehors, puis la sorcière et enfin le troll et le loup surgissent pour l'effrayer, ils sont pris au dépourvu : un enfant qui clame haut et fort "même pas peur !" ce n'est pas normal ! Pourtant, ils sont effrayants à souhait ! Que vont-ils devenir s'ils ne servent plus à rien ?
"Pensez à notre réputation : si on apprend qu'on ne fait plus peur, on est fichus, il n'y aura plus d'histoires sur nous" , annonce le loup, dépité, à ses acolytes.
Du coup, Petit Louis accepte de faire semblant d'avoir peur. Mais est-ce bien suffisant pour trouver le sommeil ?
Les Monstres de la nuit est clairement un hommage à l'album Max et les Maximonstres que ce soit dans l'esprit narratif que dans les illustrations. Par un procédé de répétition (les monstres se montrent chacun leur tour), le jeune lecteur peut deviner à chaque fois la réaction de l'enfant et anticiper ainsi la suite des événements. Cet ordonnancement régulier rassure les plus jeunes, et maintient le suspens du dénouement par un judicieux procédé de mise en attente, qui ajoute de l'originalité à l'ensemble.
On lit et relit cet album avec plaisir dans lequel les monstres ne sont pas aussi méchants que l'on croit.
A partir de 4 ans.
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